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DNA – Le sonmudo, art zen
Par JSK le 06/01/201806/01/2018 De Corée nous vient le Sonmudo, art martial pacifié, où peuvent alterner mouvements lents et rapides. Un art complet à découvrir en trois lieux de Strasbourg. La Corée forme un creuset, le réceptacle de nombreuses influences asiatiques, à commencer par celle de la Chine, très grande voisine. Quand les moines bouddhistes ont apporté des pratiques de défense et de développement des capacités physiques d’Inde en Chine, ces pratiques ont continué de voyager, vers la Corée puis le Japon. En Corée, les moines bouddhistes ont été les précepteurs de jeunes guerriers. Et ils ont contribué à la défense du pays contre plusieurs envahisseurs, venus notamment du Japon au XVIe siècle. Dans certains monastères bouddhistes de Corée se pratique donc de longue date un art martial accompagné de méditation et de pratiques corporelles. Ces pratiques ressemblent à la gymnastique chinoise - qi gong - et au yoga, d’origine indienne. L’en-semble de ces pratiques se nomme sonmudo, ou son mu do, qui signifie approximativement « voie de l’art martial zen ». « Les pratiques martiales, de méditation et de yoga sont reliées », explique Théo Beilé, enseignant à Strasbourg. Il a fondé fin 2012 la seule association pour l’enseignement du sonmudo en Alsace, à Strasbourg. Après avoir débuté par le « karaté coréen », à savoir le taekwondo à l’âge de quatorze ans, il a découvert un peu moins de dix ans plus tard le sonmudo. Depuis le début des années 90, plusieurs monastères coréens avaient décidé d’admettre des non-moines pour que le sonmudo se diffuse, ne se perde pas. C’est ainsi que Théo Béilé a pu gagner le Golgul Sa, « monastère créé pour ouvrir le sonmudo sur le monde », ex-plique l’enseignant strasbourgeois.
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